À propos

Depuis des décennies, je suis amateur de chasse, essentiellement pour observer et perfectionner les aptitudes de mes chiens.
Le travail effectué pendant de longues années m’a permis de créancer mes ariégeois sur la voie du lièvre, et de ne faire s’intéresser mes setters anglais qu’au gibier à plumes.

Parallèlement, je m’étais intéressé très tôt à la photo grâce à un professeur de l’Ecole Normale qui, dans le cadre d’une option, m’avait inculqué entre autres mes premières notions de prises de vue.

Dès mon entrée dans la vie active (carrière d’instituteur et de directeur d’école), je m’étais équipé d’un boîtier argentique (bien sûr, à l’époque …) et je pratiquais un peu (en famille, à l’occasion de voyages…). Ma production restait limitée  : nombre de vues sur les pellicules, coût des développements.

Lorsque le numérique est arrivé, j’ai fait « comme tout le monde ». J’ai acheté un compact, très pratique parce qu’on pouvait alors pratiquer sans limites, effacer et ne garder que les meilleures prises de vue, enregistrer sur un PC, imprimer soi-même en choisissant son format. Très pratique pour des souvenirs de famille ou de sorties, mais pas satisfaisant pour moi. J’ai alors choisi un bridge, en pensant que l’étendue du zoom m’apporterait plus de confort. Vrai … mais encore insuffisant, notamment à cause du manque de réactivité entre le déclenchement et la prise de vue : déception de ne pas fixer sur l’image l’attitude d’un sujet en mouvement.

Depuis quelques années, je me suis équipé d’un matériel beaucoup plus performant. Premier boîtier reflex APS-C avec objectif polyvalent, puis acquisition progressive d’objectifs plus spécialisés, plus hauts de gamme aussi, avant de prendre un second boîtier, plein format celui-ci afin de multiplier les associations boîtier-objectif suivant les circonstances.

Le rêve pour moi : pouvoir chasser tout au long de l’année en arpentant plaines et coteaux, prairies et forêts, passer un maximum de temps au contact de la nature en cherchant à réaliser le plus souvent possible des portraits  d’animaux sauvages dans leur milieu naturel.
Parfois, je chasse véritablement, le téléobjectif remplaçant le fusil, réalisant parfois des clichés intéressants des chiens en pleine activité et du gibier pisté.
Lorsque je suis seul, j’utilise principalement la technique d’approche, tout en convenant du fait qu’il est beaucoup plus difficile de passer inaperçu auprès des espèces recherchées quand on est en mouvement que lorsqu’on reste à l’affût, parfaitement immobile. Les territoires que je parcours régulièrement à proximité de chez moi ne sont pas très giboyeux, ce qui justifie ma préférence pour l’approche sur l’affût, où les bonnes occasions se présentent rarement.

J’essaie de plus en plus de trouver des opportunités pour prospecter hors de mes bases, nouveaux territoires pouvant rimer avec autres catégories de gibier.